Dans un contexte marqué par les exigences de sobriété énergétique et d’inquiétudes sur la sécurité de l’approvisionnement énergétique de la France, l’Union de la Publicité Extérieure a souhaité rassembler des données fiables et objectives sur ses propres consommations énergétiques de manière à contribuer au débat public par des faits et dans la transparence.
Pour autant, soucieuse de contribuer à l’effort collectif du pays, l’UPE a rendu public son propre plan
de sobriété en octobre 2022 visant à réduire les consommations énergétiques de la communication
extérieure de 10% d’ici 2024 par rapport à 2019.
Dès mars 2021, l’UPE avait présenté ses engagements pour la transition écologique qui comprennent
notamment une trajectoire datée et chiffrée de baisse des émissions de CO2 de la communication
extérieure (- 20% en 2025, – 48% en 2030 et neutralité carbone en 2050). En juin 2022, ces
engagements de l’UPE ont été consignés dans un contrat climat déposé sur une base volontaire auprès
de l’ARCOM et du Commissariat général au développement durable.
Des restrictions normatives excessives visant la publicité extérieure auraient pour conséquence un
report des investissements en communication vers d’autres médias dont les consommations énergétiques sont plus élevées. Il s’agirait là d’une mesure énergivore, et non d’une mesure
d’économie d’énergie.
L’UPE souhaite étendre son étude comparative au calcul des émissions de CO2 des différents médias publicitaires de manière à comparer leur performance. Les résultats de cette étude seront prochainement rendus publics.
Prochaine étape : la réalisation d’une étude comparative des émissions de CO2 des différents médias publicitaires de manière à comparer leur performance.